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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 09:30

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CONTES, NOUVELLES ET POÉSIES DE MAMIEHIOU

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« La vie est tout simplement

un mauvais quart d'heure

composé d'instants exquis. »

Oscar Wilde

Oh les beaux jours à Trinity College

Une étudiante française à Dublin

À ma fille, mon amour

Octobre 2000

En franchissant le porche principal de Trinity College ce jour-là, je sentis une vive émotion m'étreindre le coeur. Quel défi m'avait jetée dans l'aventure ? Je me rendis à l'évidence : je n'étais plus, maintenant, aussi sûre de moi que je l'avais été, et il s'en fallut guère que je ne m'en retourne.

Vouloir devenir comédienne, quelle folie ! Et pourtant, n'avais-je pas tous les atouts en mains ?

 

J'avais, depuis si longtemps, rêvé d'entrer dans un monde qui m'offrirait tous les possibles. Sensibilisée dès l'enfance par une mère qui ne cessait de me lire des contes où mon imagination faisait le reste, je m'abîmais dans mes rêves : n'étais-je pas Gretel ou Blanchette, Cendrillon ou la Princesse au petit pois, Raiponce ou la Belle ? Ne venais-je pas à bout des sorcières, des marâtres et des bêtes immondes ?

Toute petite déjà, j'allais au théâtre et je me voyais déjà sur une scène, endossant tous les rôles et faisant rire et pleurer l'auditoire. L'adolescence m'apporta des joies tout aussi éclatantes. Il me fallait assister aux spectacles des oeuvres les plus admirables et j'absorbais, vorace, tout ce qui se présentait dans les théâtres de ma ville. Très tôt je me mêlais aux travailleurs du théâtre, je les côtoyais avec bonheur. Spectatrice, mais aussi correspondante de théâtre auprès de mes camarades de classe, je m'appliquais à leur faire une pub du diable pour les inciter à goûter les mêmes délices. Je choisis, comme il se devait, l'option théâtre en seconde. Quelles heures merveilleuses j'ai passé avec mes camarades ! Jouer la comédie ! Quel bonheur ! Être une, être mille ! Être une chose, un animal, une fille ou un garçon ! Tout était permis dans les exercices les plus extravagants, les plus inattendus, où l'imagination débridée est lâchée à tous vents. Plaisir où je me jetais à corps perdu !

Je décidai d'être comédienne. Cela ne pouvait être autrement.

Mais ma chère mère qui voulait, en douceur, me remettre la tête sur les épaules et qui entrevoyait tous les écueils qui se dresseraient devant moi, si j'optais pour cette hasardeuse carrière, me dit, pragmatique : « Passe une licence d'abord ! Assure tes arrières. Après, tu feras ce que tu voudras. »

J'avais dix-sept ans. Je passai une licence d'anglais.

À vingt ans, je n'avais rien oublié de ma passion, bien au contraire. Elle s'était renforcée à l'université, puisque pendant trois ans, je m'étais donnée corps et âme au club de théâtre où sévissait un professeur merveilleux. Le travail en équipe me ravissait, si grand était l'esprit de camaraderie qui y régnait. Je partis à Dublin pour une année d'assistanat dans le Lycée de Malahide et c'est à ce moment-là que je tentai ma chance pour entrer à Trinity College.

 

J'étais désormais étudiante dans la classe d'Actor Training de cette prestigieuse école. J'avais été capable de franchir tous les obstacles pour parvenir à ce statut. Cette pensée me réconforta. Il n'était plus question d'avoir une quelconque hésitation.

J'entrai dans le campus. Une file d'étudiants s'engageaient dans l'entrée comme le flot d'un canal étroit qui brusquement s'élargissait, et on se sentait déversé dans un grand espace verdoyant où s'égaillaient les jeunes gens et les jeunes filles. C'était Front Square. L'animation et les éclats de voix affaiblirent mes doutes et je me sentis envahie par une joie extrêmement vive.

Des stands colorés étaient dressés le long de l'allée centrale dont les pavés patinés luisaient sous le soleil. On proposait des inscriptions à des clubs. Chaque stand avait son groupe d'étudiants recruteurs qui expliquait avec passion la marche à suivre. On pouvait lire entre autres : Karting, Juggling, Therapy, Progressive Democrats, et Lesbians, Gay, Bisexual and Transgender Society ! Quelques enseignes m'étonnèrent. Me trouvais-je donc bien dans la très catholique République irlandaise ?

Je poursuivis mon chemin tout droit et je m'arrêtai devant le Campanile qui se dressait en face de moi. Comme je levais les yeux et faisais le tour du bâtiment, mon regard croisa celui des quatre têtes sculptées sur les clefs de voûtes des arches. Démosthène, Socrate, Homère et Platon m'observaient, et leur expression, à la fois sévère et bienveillante m'encouragea. Ils contemplaient le déploiement vivant et joyeux des étudiants de première année, dont c'était la semaine, Freshers'week. Comme il me fallait rejoindre le studio de danse du Théâtre Samuel Beckett, ce jour de rentrée des classes, je dus traverser tout le campus. Cette appellation me paraît bien anachronique. Elle est trop récente pour pouvoir s'appliquer à ce lieu. L'université, soeur cadette des très britanniques d'Oxford et de Cambridge, fut fondée en 1592 par Elisabeth Ire, la Reine Vierge, la Protestante, sur une terre autrefois ravie aux Gaëls.

Je passai devant la chapelle au portique corinthien, longeai les courts de tennis, the Buttery — la cantine — et l'édifice moderne Arias and Phiarsaigh, et je parvins devant le théâtre où allait se dérouler mes cours.

 

Ce bâtiment plein de promesses et qui m'impressionnait, je le connaissais déjà. C'était là que j'avais passé, au mois d'avril, le concours d'entrée. Trois cent cinquante étudiants fébriles et anxieux y avaient subi les épreuves pendant une semaine, et j'étais parmi eux. Chaque épreuve passée éliminait son lot de candidats malheureux. On collait sur la vitre extérieure du foyer du théâtre la liste de ceux qui avaient la chance de passer l'épreuve suivante. Visages souriants, visages inondés de larmes. D'abord l'audition qui consistait en des scènes imposées et des scènes libres, puis les entretiens, la danse, le chant et les exercices de mouvements se déroulaient à un rythme effréné. Je me donnai tout entière à la scène de Shakespeare°, et à celle de Ionesco° que j'avais choisie au grand étonnement du jury qui n'assistait qu'à des scènes originellement de langue anglaise.

À chaque épreuve passée, et réussie, j'exultais. Je téléphonais à ma mère qui attendait, inquiète, que son supplice s'achève. Ne souhaitait-elle pas, au fond de son coeur, que je sois éliminée très vite afin de pouvoir partir sur d'autres lancées, plus rationnelles, plus solides. Ne tremblait-elle pas à l'idée que je resterais peut-être toujours sur cette terre qu'elle ne connaissait pas ?

Au bout de la semaine, la liste des sélectionnés fut affichée une fois de plus. Seulement quelques dizaines de candidats restaient en lice. À mon grand étonnement, j'étais dans le groupe mais je ne me faisais pas encore beaucoup d'illusions : il n'y aurait que quatorze reçus. De plus, j'étais française et l'on n'avait jamais admis d'étrangers dans ce cours. L'épreuve de la scène de Shakespeare m'avait donné beaucoup de mal.

Quand les dés furent jetés après le dernier exercice, et que je m'approchai, impatiente, pour lire les noms des reçus, ce fut le choc. C'était là bien mon nom que je lisais, le premier de la liste alphabétique, celui qui commençait par B, c'était le mien. Suivaient ceux de mes camarades, ceux avec qui j'allais vivre une expérience inoubliable : John C., Barum J., Andrea K., Nick L., Gavin L., Gillian MacC., Ruth McG., Anthony M., Gayle N., Domhnall O'D., Jody O'N., Patrick R. dit « Pa » et Kelly S.

Leurs noms, comme une musique rugueuse, résonnent encore aujourd'hui dans mon coeur et leur souvenir m'arrache des larmes.

Je veux préserver leur anonymat

en n'écrivant pas leurs patronymes en entier.

 

◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊

J'étais très fière d'appartenir à cette université qui m'en imposait. Si ses racines plongent dans la renommée dont elle jouit depuis des siècles, elle augure d'un brillant avenir. Dans ce centre culturel et scientifique d'une grande richesse, pas une seule discipline n'est dispensée sans le souci des dernières découvertes et d'une grande qualité d'enseignement. Elle est résolument moderne.

Lorsqu'on pénètre dans l'enceinte de Trinity College, on est saisi par le contraste de l'atmosphère qui y règne avec celle des rues de Dublin, étourdi qu'on est par la circulation intense, les embouteillages interminables, le flux des piétons sur les trottoirs. L'animation extrême donne à la ville cette impression particulière qu'elle attire à elle une jeunesse venue des quatre coins du monde, séduite par l'explosion économique remarquable du pays, The Celtic Tiger.

Il faut avoir longé Grafton Street, l'artère chic piétonnière où l'on peut entendre les baladins, musiciens et poètes et où l'on se presse dans les beaux magasins. Si l'on en sort pour entrer dans l'Université, on se trouve dans un parc étonnamment calme et paisible. Il est si vaste qu'on a grand'peine à s'imaginer que des milliers d'étudiants le traversent chaque jour. Les touristes aussi sont nombreux à visiter ce lieu ancestral, entre autres merveilles The Old Library, la somptueuse bibliothèque du musée. Ils viennent y admirer The Book of Kells, chef d'oeuvre de l'art chrétien du IXe siècle.

J'aime flâner dans les allées de ce parc très soigné, et je prends garde de ne pas marcher sur les pelouses : un gardien sévère et vigilant aurait tôt fait de se précipiter sur moi pour me rappeler l'interdiction. Pourtant certains privilégiés ont le droit de fouler le gazon velouté, dense, et tondu très court. Ce sont les étudiants exceptionnels à qui l'on octroie cet honneur ! Lorsqu'il y a un peu de soleil — il paraît presque chaque jour, mais il est fugace — on voit les étudiants se promener sur la pelouse du College Green, seul endroit autorisé, devant le grand Pavilion Bar. On y joue même au rugby et au soccer irlandais.

 

Lorsque j'y vins pour la première fois, je fus saisie par une vision peu ordinaire. Il avait plu — mais quand ne pleut-il pas ? — et le sol était détrempé. Des sortes de pantins de terre gesticulaient avec frénésie, joueurs de rugby improbables, recouverts de boue jusqu'aux yeux. Miracle de la terre d'Erin, la pelouse serait vite à nouveau verte et lisse.

On sait que le climat de l'Irlande est doux et pluvieux. Cependant, les jours d'hiver, quand le vent s'engouffre dans les allées du parc, chargé d'humidité, le froid est bien vif.

Un matin, j'arrivai à l'Université après une nuit agitée et troublée par les sifflements impressionnants des rafales. Je découvris un étonnant spectacle : le sol était parsemé de taches multicolores. Je ne compris pas tout de suite ce que c'était : le vent avait été d'une telle violence qu'il avait arraché des mains les parapluies, qui gisaient par terre, démantibulés.

Ce qui manquait le plus en cette saison, c'était la lumière. Il faisait nuit quand j'arrivais le matin, et nuit quand je partais le soir, le soleil se couchant à 15h30 au solstice. Je profitais de ses furtifs rayons pendant le break de midi. Mes camarades et moi, nous nous asseyions sur le rebord des fenêtres de la Sandwicherie de Áras An Phiarsaigh pour avaler notre frugal repas. Je fus bientôt lassée des sandwichs et je me confectionnais, dans des boîtes Tupperware, de savoureuses salades variées auxquelles tous voulaient goûter au risque qu'il ne me reste plus rien. Quels merveilleux moments nous passions là, d'une gaieté cordiale et juvénile  !
 

◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊

Le printemps arriva avec sa floraison éclatante ; les jonquilles jonchaient les flots de verdure, les magnolias en fleur parfumaient les allées. Ébahis, nous nous promenions dans la roseraie, le clair soleil revenu. Les passereaux amoureux s'ébattaient dans les frondaisons. Des nuées de mouettes rieuses tournoyaient puis se posaient sur l'herbe pour composer un tableau impressionniste.

L'émotion que j'éprouvais se révélait, chaque matin, intacte, après une heure de trajet pour venir de Malahide, le faubourg cossu de Dublin où je louais un cottage avec ma colocataire hongroise Krisztina – Krisztina ! Tu me resteras toujours une amie très chère, toutes les deux déracinées que nous étions !

M'amenait à la porte de l'Université, à Pearce Station, le D.A.R.T.*, le petit train dublinois dont l'exotisme tient tout entier dans ses passagers, pour la plupart irlandais. Ils ont un accent très, mais très marqué. Les heures passées quotidiennement, ensemble, cimentent leurs relations, si bien qu'il se produit une alchimie langagière complexe, d'où il sort un vocabulaire, et des intonations particulières reconnaissables entre toutes. Après m'être plongée dans ce monde populaire, ce qui me ravissait, j'entrais dans un tout autre monde, le temple du savoir. Le soir, le corps brisé par les efforts soutenus qu'on m'avait demandés, je retrouvais mon petit train qui me ballottait au rythme des cahots.

 

Travail très exigeant que l'apprentissage du métier de comédien ; mais ce sont au cours de ces efforts qui allaient parfois jusqu'à la souffrance, que des liens très solides se tissaient entre nous. Nous, les treize Irlandais et moi. Comme dans une famille, l'amitié et la tendresse même engendraient des émotions si fortes qu'aujourd'hui encore j'en ressens l'acuité ; elles ne se sont pas estompées dans mon souvenir.

Nous unissait par-dessus tout une franche gaieté.

Pour preuve la journée du happening. Christie, notre professeur d'impros nous demanda d'en créer un, exceptionnellement à l'extérieur de nos murs. Ce travail devait être fait par groupes de deux ou trois. Nous serions ainsi tour à tour acteurs et spectateurs. Le mot d'ordre était d'utiliser comme décors et comme accessoires ce que nous trouverions dans le campus, mille choses ordinaires en vérité.

Avec le premier groupe, on joua à Hunt the thimble : cold, colder, freezing, warmer, hot, boiling, you're burning ; chez nous c'est cache-tampon : tu brûles, tu refroidis, tu gèles. Gillian nous pilota si bien que nous arrivâmes au coin glauque des ordures. Kelly poussa soudain un cri d'horreur : une jambe sortait d'une poubelle. Nous fûmes tous saisis d'effroi par ce spectacle réaliste et inattendu. Le gardien arriva, affolé. Nous dûmes aller chercher notre professeur qui signa une décharge pour le trouble occasionné. Les gens qui passaient s'étaient agglutinés. Pa sortit de la poubelle, sale et puant.

Un autre groupe fit une parade déjantée. Jody se mit en culotte et soutien-gorge, et Barum et Gavin en slip. Ils débouchèrent soudain de derrière un buisson et se mirent à courir, pieds nus, en hurlant ; Jody, en pom pom girl, agitait à bout de bras des boules faites de branchages et de joncs et les deux garçons jouaient au rugby avec l'une de leurs chaussures en guise de ballon, se jetant au sol et s'y vautrant, et bientôt noirs de boue. Nous n'en pouvions plus de rire. Les passants étaient médusés de voir les gesticulations de ces fous dénudés.

Je me produisis avec Ruth pour le dernier exercice. Nous avions découvert sous l'escalier derrière le Pavilion une caisse abandonnée, vieille et crasseuse. Après l'avoir installée au milieu d'une allée passagère, nous jouâmes les contorsionnistes pour nous y lover, non sans mal ; nous étions bien grassouillettes toutes les deux.

Des cris et des miaulements émanèrent de cette étrange boîte close. Quand, près d'étouffer, nous soulevâmes lentement le couvercle, des dizaines de paires d'yeux étaient fixés sur nous avec stupeur. Personne n'avait eu la curiosité — ou le courage — d'aller y voir. Nous sortîmes telles des jumelles nouveau-nées, empoussiérées, brisées par la douleur de la mise au monde, étonnée nous-mêmes d'avoir pu tenir dans un giron aussi étroit.

Je souris aujourd'hui, indulgente, au souvenir de ces démonstrations joyeuses et presque enfantines.

 

◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊

Le mois de mai arriva vite. Il annonçait la fin des cours avec la grande fête de fin d'année, très prisée, très attendue, remarquable par son faste, sa méticuleuse organisation, son bal. Il fallait faire toilette et l'entrée était payante : 60 livres irlandaises, 75 euros environ. Une année passée à Trinity était déjà assez chère pour moi. Pour mes camarades aussi. Nous décidâmes d'y renoncer, sauf deux petits malins qui trouvèrent une bonne astuce pour faire la fête gratuitement. On demandait des hommes-sandwichs pour l'animation, partant, ils ne paieraient pas l'entrée. Aussi, Domhnall et Nick endossèrent-ils un costume extraordinaire. Mais au fil des heures, ils en eurent assez d'évoluer dans leur accoutrement emcombrant ; ils se cachèrent et parvinrent à l'échanger contre leurs vêtements pour rejoindre la fête. Ils furent aussitôt happés par les surveillants chargés de traquer les resquilleurs et on les mit dans la rue illico.

Il faut dire que tout était surveillé de très près pour la circonstance. Vingt-quatre heures avant le coup d'envoi, on fermait les quatre portes aux quatre coins du campus. Nul ne pouvait ni entrer ni sortir pendant la préparation. Les professeurs mêmes qui y logeaient, étaient, si l'on peut dire, assignés à résidence. Rien n'aurait servi de montrer patte blanche. On raconte qu'un jour, un jeune homme qui ne voulait pas payer l'entrée, s'était juché sur un arbre, la veille. Il avait passé très inconfortablement, sous la pluie, la nuit à la belle étoile et le froid l'avait bien fait souffrir. On était venu le cueillir au petit matin, transi.

 

◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊

 

L'année scolaire se termina par des embrassements amicaux.

"Au revoir ! À bientôt en octobre prochain !"

Je passai mes vacances en France et octobre revint. Je partis pour ma deuxième année. Mais tout changea en moi. Malgré la chaude amitié qui m'unissait à mes camarades, malgré mon amour du théâtre, j'éprouvai à mon arrivée un sentiment jusque-là inconnu : celui de l'exil. Le soleil en France, encore si chaud en cet automne, laissait la place au froid et à la pluie d'Irlande. Un désir nostalgique m'envahit si fort qu'il ne pouvait que grandir au fil des mois.

Je me surpris à déambuler, le soir, dans le grand parc, pour réfléchir à la décision qu'il me fallait prendre. Peu à peu, des ombres m'accompagnèrent, qui hantaient ces lieux.

George Bernard Shaw s'affligeait que cette terre d'Irlande fût propice aux rêveries ; William Butler Yeats me raconta The land of the Heart's Desire.; Bram Stoker passa comme un bruit d'ailes avec son Dracula ; Jonathan Swift n'en avait pas fini de stigmatiser ses semblables ; Oscar Wilde faisait des mots d'esprit oh que je t'aime Oscar ; Samuel Becket jouait un bouffon sinistre ; et James Joyce, James Joyce bien sûr, venait de croiser l'ombre de Nora Barnacle à la porte de l'Université, près de la statue de Molly Malone**.

L'Irlande a enfanté et inspiré ces génies, et ils l'ont quittée, pour la plupart. Il fallait que, ivre de l'air qu'ils avaient respiré, je m'en aille aussi, et que je rentre à la maison.

 

Notes :

Titre : Oh les beaux jours à Trinity College, en référence à Oh les beaux jours (Happy days) de Samuel Beckett

*D.A.R.T., Dublin Area, Rapid Train : Un train "rapide", réputé pour sa lenteur.

**Molly Malone, Figure populaire et mythique de l'Irlandaise qui vend du poisson et des coquillages sur les marchés de Dublin. On trouve sa statue à proximité de l'entrée principale du campus de Trinity College, au bas de Grafton street.

 

Pour en savoir plus sur Molly Malone : Molly Malone — Wikipédia

Admirez sur la toile The book of Kells

trinity college Dublin images

 

 

°Les scènes présentées en anglais au concours

William Shakespeare

Henry VI

Act I, Scene 2

Tirade de Jeanne d'Arc devant le futur Charles VII de France

Extrait

Joan la Pucelle - Dauphin, I am by birth a shepherd's daughter,
My wit untrain'd in any kind of art.
Heaven and our Lady gracious hath it pleased
To shine on my contemptible estate:
Lo, whilst I waited on my tender lambs,
And to sun's parching heat display'd my cheeks,
God's mother deigned to appear to me
And in a vision full of majesty
Will'd me to leave my base vocation
And free my country from calamity:
Her aid she promised and assured success:
In complete glory she reveal'd herself;
And, whereas I was black and swart before,
With those clear rays which she infused on me
That beauty am I bless'd with which you see.
Ask me what question thou canst possible,
And I will answer unpremeditated:
My courage try by combat, if thou darest,
And thou shalt find that I exceed my sex.
Resolve on this, thou shalt be fortunate,
If thou receive me for thy warlike mate.

Le Roi se meurt (1963)
(que j'ai joué en anglais)

Eugène Ionesco

Dernière tirade de MARGUERITE

Extrait

Il perçoit encore les couleurs. Des souvenirs colorés. Ce n'est pas une nature auditive. Son imagination est purement visuelle... c'est un peintre... trop partisan de la monochromie. (Au Roi) Renonce aussi à cet empire. Renonce aussi aux couleurs. Cela égare encore, cela te retarde. Tu ne peux plus t'attarder, tu ne dois pas. (Elle s'écarte du Roi) Marche tout seul, n'aie pas peur. Vas-y. (Marguerite, dans un coin du plateau dirige le Roi de loin) Ce n'est plus le jour, ce n'est plus la nuit. Il n'y a plus de jour, il n'y a plus de nuit. Laisse-toi diriger par cette roue qui tourne devant toi. Ne la perds pas de vue, suis-la, pas de trop près, elle est embrasée, tu pourrais te brûler. Avance, j'écarte les broussailles, attention, ne heurte pas cette ombre qui est à ta droite... Mains gluantes, mains implorantes, bras et mains pitoyables, ne revenez pas. Ne le touchez pas ou je vous frappe ! (Au Roi) Ne tourne pas la tête. Evite le précipice à ta gauche, ne crains pas ce vieux loup qui hurle... ses crocs sont en carton, il n'existe pas. (Au loup) Loup, n'existe plus ! (Au Roi) Ne crains pas non plus les rats. Ils ne peuvent pas mordre tes orteils. (Aux rats) Rats et vipères, n'existez plus ! (Au Roi) Ne te laisse pas apitoyer par le mendiant qui te tend la main... Attention à la vieille femme qui vient vers toi... Ne prends pas le verre d'eau qu'elle te tend. Tu n'as pas soif. (A la vieille femme imaginaire) Il n'a pas besoin d'être désaltéré, bonne femme, il n'a pas soif. N'encombrez pas son chemin. Evanouissez-vous. (Au Roi) Escalade la barrière... Le gros camion ne t'écrasera pas, c'est un mirage... Tu peux passer, passe... Mais non, les pâquerettes ne chantent pas, même si elles sont folles. J'absorbe leurs voix ; elles, je les efface ! Ne prête pas l'oreille au murmure du ruisseau, c'est une fausse voix. Objectivement, on ne l'entend pas. C'est aussi un faux ruisseau, c'est une fausse voix... Fausses voix, taisez-vous ! (Au Roi) Plus personne ne l'appelle. Sens, une dernière fois cette fleur et jette-la. Oublie son odeur. Tu n'as plus la parole. A qui pourrais-tu parler ? Oui, c'est cela, lève le pas, l'autre. Voici la passerelle, ne crains pas le vertige. (Le Roi avance en direction des marches du trône) Tiens-toi tout droit. [...]

> Articles ayant un lien de près ou de loin avec ma vie personnelle

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 18:01

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Tous les QUIZ

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Si vous avez lu mes Délires (de 170 à 179),

vous trouverez facilement les bonnes définitions.

Je me suis référée au Littré pour bon nombre d'entre elles.

Parfois plusieurs définitions sont correctes.

LES DÉLIRES DE MAMIEHIOU - TITRES DES ÉPISODES

 

1-Le bruxisme

grincement des dents

théorie selon laquelle les choux de Bruxelles sont des alicaments

attachement inconditionnel à la capitale belge

>>> Réponse

2-On était ballotté par

le rythme cahotique de la file qui avançait

le rythme cahoteux de la file qui avançait

le rythme chaotique de la file qui avançait

>>> Réponse

3- batelée

certaine quantité de gens réunis, quoique inconnus

charge d'un bateau

équipage

>>> Réponse

4- ragot

sangliers mâles de deux ou trois ans

cheval trapu

racontar

>>> Réponse

5- s'égailler

rire à gorge déployée

se disperser

se distraire

>>> Réponse

6- gens de sac et de corde

ils abordent des sujets qui sèment la discorde.

des filous, des voleurs qui méritent la corde

terme de drapiers (1675)

>>> Réponse

7-des vieillards cacochymes

des vieillards asthmatiques, toussant et crachant

des vieillards à la santé fragile

des vieillards à l'humeur inégale

>>> Réponse

8-innommable

que l'on ne peut dénombrer

dont on ne peut parler

inqualifiable

>>> Réponse

9-feintise

action du gardien de but

action contraire aux règles morales

action de feindre

>>> Réponse

10-un hypogée

se situe au-dessous de la surface du sol

se situe dans le grand Nord

construction destinée à une sépulture

>>> Réponse

11-les tectrices

des plumes courtes de couverture

les longues plumes de la queue

l'aigrette

 

12-comprenette

faculté de comprendre rapidement

comprenoire

comprenure

>>> Réponse

13-La Cloaca Maxima

lieu spécifique destiné aux déjections canines

le nom du grand égout de la Rome antique

la poche cacale de chaque individu

>>> Réponse

14-Je n'insistai pas

de crainte qu'elle se courrouçât

de crainte qu'elle ne se courrouçait

de crainte qu'elle ne se courrouça

>>> Réponse

15-une note

aiguë

aigüe

aigûe

 

16-L'antre était sombre, humide

et malodorant

et malodorante

>>> Réponse

17-Vous hésitez entre l'auxiliaire être et l'auxiliaire avoir ?

J'avais bien descendu pendant une heure quand soudainement le couloir se rétrécit comme peau de chagrin.

J'étais bien descendue, comme vous pouviez le voir.

>>> Réponse

18-Verbe sourdre,

jaillir, sortir de terre

essoriller

rendre sourd

>>> Réponse

19-de très bonne heure, à l'aube

à potron-minet

à potron-jaquet

dès potron-minette

 

20-Le croiriez-vous ?

Ils s'étaient donné le mot

Ils s'étaient donnés le mot

>>> Réponse

21-Ventoyer,

onduler sous l'effet du vent

suivre une trace sinueuse

ventiler

>>> Réponse

22-Je n'osais pas

ciller

sciller

siller

>>> Réponse

23-clabaud

importun

cabochard

chien de chasse

>>> Réponse

24-obvier

Prévenir un mal

louvoyer

transgresser

>>> Réponse

25-Qui grouine ?

les cochons

les souris

les ânes

>>> Réponse

26-Elle en a dans l'aile !

elle est amoureuse

elle est atteinte d'une maladie grave

elle est vraiment moche

>>> Réponse

27-L'a'vous vue ? POUR : L'avez-vous vue ?

faute de prononciation appelée bégaiement

faute de prononciation appelée blésité

faute de prononciation appelée hapaxépie

>>> Réponse

28-Le peuple des oiseaux

la gent emplumée

la gente emplumée

les plumitifs

>>> Réponse

29-se fatiguer jusqu'à en perdre le souffle

s'époumoner

s'époumonner

 

30-abasourdi

prononcer abazourdi

prononcer abassourdi

>>> Réponse

31-glossolalie

jodel

chant en langues

loulement

 

32-mon chien depuis peu s'oursifiait.

se transformait en ours

grognait comme un ours

s'assombrissait

>>> Réponse

 

Toutes les réponses du QUIZ 104 - QCM sur les Délires 170 à 179

 

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 17:13

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  Toutes les parties du QUIZ 103

Si vous commencez le QUIZ, reportez-vous à l' Intro 1 

  2  3  5  6  7  8  9  10  11  12

  13  14  15  16  17 &  Solution de la 17

 

Ce que fait la Louve plaît au Loup ; Il fallait bien trouver une figure emblématique, susceptible de frapper l'imagination afin de symboliser la complicité d'un couple. 

Où la Chèvre est attachée, il faut qu’elle broute ; il faut s'accommoder du milieu où l'on vit.

À laver la tête d’un Âne on perd son temps et son savon ; Il est des sots pour lesquels il n'existe aucun espoir de salut. Il est inutile de perdre son temps en cherchant à les bonifier.

Le ménage va mal quand la poule chante plus haut que le coq ; Lorsque la femme domine l'homme, le couple va mal. *On pourrait ajouter que l'inverse est vrai aussi. Tous les hommes et les femmes sont égaux.

On a beau savonner la tête d’un âne, elle reste toujours grise ; on perd son temps à vouloir corriger une personne stupide.

À mauvais chien on ne peut montrer le loup, on ne peut décider un homme couard à s'exposer en rien.

Les coups de bâton sont pour les chiens, se dit quand quelqu'un, traité en parole ou en action d'une façon qui ne lui convient pas, remet à sa place celui qui le traite ainsi.

On ne force pas un âne à boire quand il n’a pas soif ; on ne peut pas obliger quelqu'un de têtu à faire ce qu'il ne veut pas faire.

 

RETOUR AU DÉBUT DU QUIZ :

Proverbes animaliers 1re partie – Retrouvez le nom de l'animal

 

Et si vous voulez encore vous amuser avec des proverbes

Proverbes tronqués à compléter QUIZ 89 (A) & suivants

 

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 17:10

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  Intro 1 

  2  3  5  6  7  8  9  10  11  12

  13  14  15  16  17 &  Solution de la 17

Solution de la 16e partie

Mieux vaut marcher devant une poule que derrière un bœuf. Je n'ai pas trouvé d'explication satisfaisante pour ce proverbe.

À Colombes soûles Cerises sont amères ; une trop grande abondance gâte le plaisir de jouir de la vie.

Qui m’aime aime mon chien ; quand on aime une personne, on aime tout ce qui lui appartient.

Moineau en main vaut mieux que pigeon qui vole ; à rapprocher de un tiens vaut mieux que deux tu l’auras

Triste maison que celle où le Coq se tait et où la Poule chante. *Encore une histoire de couple qui va mal !

Là où sont les poussins la Poule a les yeux.

Folle est la Brebis qui au Loup se confesse ; ll est absurde de faire confiance à son ennemi.

La Faim chasse le Loup du bois ; Ceux qui sont peu enclins à agir de telle manière y sont contraints par les circonstances, la nécessité.

 

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17e partie

Ce que fait la ...... plaît au......; Il fallait bien trouver une figure emblématique, susceptible de frapper l'imagination afin de symboliser la complicité d'un couple.

Où la ...... est attachée, il faut qu’elle broute ; il faut s'accommoder du milieu où l'on vit.

À laver la tête d’un......on perd son temps et son savon ; Il est des sots pour lesquels il n'existe aucun espoir de salut. Il est inutile de perdre son temps en cherchant à les bonifier.

Le ménage va mal quand la......chante plus haut que le ......; Lorsque la femme domine l'homme, le couple va mal. *On pourrait ajouter que l'inverse est vrai aussi. Tous les hommes et les femmes sont égaux.

On a beau savonner la tête d’un ......, elle reste toujours grise ; on perd son temps à vouloir corriger une personne stupide.

À mauvais...... on ne peut montrer le ......, on ne peut décider un homme couard à s'exposer en rien.

Les coups de bâton sont pour les......, se dit quand quelqu'un, traité en parole ou en action d'une façon qui ne lui convient pas, remet à sa place celui qui le traite ainsi.

On ne force pas un......à boire quand il n’a pas soif ; on ne peut pas obliger quelqu'un de têtu à faire ce qu'il ne veut pas faire.

 

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 17:05

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  13  14  15  16  17 &  Solution de la 17

Solution de la 15e partie

Il faut amadouer la Poule pour avoir les Poussins ; il faut savoir caresser, enjoler une personne pour parvenir à ses fins.

Jamais coup de pied de Jument ne fit de mal à Cheval ; les insultes d'une femme ne touche pas les hommes. Un homme doit prendre galamment toutes les malices que lui font les femmes.

Chaque Oiseau trouve son nid beau ; toute réalisation sera belle aux yeux de son créateur.

Deux moineaux sur même épi ne sont pas longtemps unis ; ce qui s'applique aux oiseaux s'applique aussi aux hommes.

Chat ganté n’a jamais pris de souris ; il faut parfois se salir les mains pour se nourrir.

Un Brochet fait plus qu’une lettre de recommandation ; par rapport à une sollicitation, un cadeau consommable est plus efficace.

Z’affai Cabris C’é pas z’affai Moutons, *faut pas confondre.

À bon Chat, bon Rat 1-À bonne attaque, bonne défense. 2-L’adversaire est prompt à la riposte. 3-Un attaquant et un attaqué se fortifient l’un l’autre au gré de leurs rencontres.

 

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16e partie

Mieux vaut marcher devant une......que derrière un ......

À ......soûles cerises sont amères ; une trop grande abondance gâte le plaisir de jouir de la vie.

Qui m’aime aime mon...... ; quand on aime une personne, on aime tout ce qui lui appartient.

...... en main vaut mieux que ...... qui vole ; à rapprocher de un tiens vaut mieux que deux tu l’auras

Triste maison que celle où le ...... se tait et où la......chante. *Encore une histoire de couple qui va mal !

Là où sont les...... la......a les yeux.

Folle est la......qui au......se confesse ; ll est absurde de faire confiance à son ennemi.

La faim chasse le......du bois ; Ceux qui sont peu enclins à agir de telle manière y sont contraints par les circonstances, la nécessité.

 

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 17:02

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  2  3  5  6  7  8  9  10  11  12

  13  14  15  16  17 &  Solution de la 17

Solution de la 14e partie

L'homme est un loup pour l'homme. [D'apr. Plaute, Asinaria, v. 495]

Les loups ne se mangent pas entre eux. Les scélérats ne s'attaquent pas mutuellement.

À laver la tête d’un âne on perd sa lessive ; c’est perdre ses soins et ses peines que de vouloir instruire et corriger une personne stupide et incorrigible.

On ne doit pas lier les ânes avec les chevaux ; Il ne faut pas rapprocher ou lier l’une à l’autre des personnes de conditions différentes.

on ne peut empêcher l’eau de couler, les ânes de braire et les femmes de parler. *Mais quelle misogynie !

Où il y a du hi-han, il y a de l’âne

On n’a jamais eu vu un âne à courtes oreilles.

Élève le Corbeau, il te crèvera les yeux ; soyez bon, vous ne récolterez que l'ingratitude.

L’Amour fait danser les Ânes. Les gens les plus grossiers sont civilisés par l'Amour.

Amour apprend aux ânes à danser, signifie que l'amour peut améliorer un naturel grossier.

 

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15e partie

Il faut amadouer la ...... pour avoir les. ..... ; il faut savoir caresser, enjoler une personne pour parvenir à ses fins.

Jamais coup de pied de ...... ne fit de mal à......; les insultes d'une femme ne touche pas les hommes. Un homme doit prendre galamment toutes les malices que lui font les femmes.

Chaque......trouve son nid beau ; toute réalisation sera belle aux yeux de son créateur.

Deux ...... sur même épi ne sont pas longtemps unis ; ce qui s'applique aux

...... s'applique aussi aux hommes.

...... ganté n’a jamais pris de ...... ; il faut parfois se salir les mains pour se nourrir.

Un ...... fait plus qu’une lettre de recommandation ; par rapport à une sollicitation, un cadeau consommable est plus efficace.

Z’affai ...... C’é pas z’affai ......, faut pas confondre.

À bon ......, bon......1-À bonne attaque, bonne défense. 2-L’adversaire est prompt à la riposte. 3-Un attaquant et un attaqué se fortifient l’un l’autre au gré de leurs rencontres.

 

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 16:58

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  Intro 1 

  2  3  5  6  7  8  9  10  11  12

  13  14  15  16  17 &  Solution de la 17

Solution de la 13e partie

L'écurie use plus le cheval que la course ; L'homme oisif est plus fatigué que celui qui travaille

Ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces ; On n'apprend pas une chose à quelqu'un qui est plus expérimenté dans ce domaine.

Qui vole un oeuf vole un boeuf ; Peu importe la valeur de l'objet volé, dans le cas du bœuf et de l'œuf, ils privent les victimes de pitance dans les deux cas.

Chacun son métier, les vaches seront bien gardées ; Pour que tout aille pour le mieux, il faut s’occuper de ses affaires avant d’examiner celles de son voisin.

Petit à petit l'oiseau fait son nid ; En avançant par petites étapes, avec de la patience et de la persévérance, on atteint son but.

À la Sainte-Luce, les jours croissent du saut d’une puce.

Voir la note > https://fr.wiktionary.org/wiki/%C3%A0_la_Sainte-Luce,_les_jours_croissent_du_saut_d%E2%80%99une_puce

Il est comme les loups, il n'a jamais vu son père, se dit d'un bâtard, parce que, dit-on, les loups par jalousie déchirent celui qui a couvert la louve.

 

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14e partie

L'homme est un ...... pour l'homme. [D'apr. Plaute, Asinaria, v. 495]

Les ...... ne se mangent pas entre eux. Les scélérats ne s'attaquent pas mutuellement.

À laver la tête d’un ...... on perd sa lessive ; c’est perdre ses soins et ses peines que de vouloir instruire et corriger une personne stupide et incorrigible.

On ne doit pas lier les......avec les ...... ; Il ne faut pas rapprocher ou lier l’une à l’autre des personnes de conditions différentes.

On ne peut empêcher l’eau de couler, les......de braire et les femmes de parler. *Mais quelle misogynie !

Où il y a du hi-han, il y a de l’......

On n’a jamais eu vu un......à courtes oreilles.

Élève le ......, il te crèvera les yeux ; soyez bon, vous ne récolterez que l'ingratitude.

L’Amour fait danser les ...... Les gens les plus grossiers sont civilisés par l'Amour.

Amour apprend aux......à danser, signifie que l'amour peut améliorer un naturel grossier.

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 16:55

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  Intro 1 

  2  3  5  6  7  8  9  10  11  12

  13  14  15  16  17 &  Solution de la 17

Solution de la 12e partie

Faites-vous brebis, le loup vous mange, ou qui se fait brebis, le loup le mange, c'est-à-dire ceux qui ont trop de bonté, trop de douceur, encouragent les méchants à leur nuire.

Quand court le renard, le poulet a des ailes, face au danger, on est capable de se surpasser.

Le mal va à cheval et le bonheur à pied. *Bon, ne soyons pas pressés !

Les chiens ne font pas des chats ; on hérite des qualités et des défauts de ses parents. Ce proverbe est surtout utilisé pour souligner l’héritage d’un défaut et critiquer ainsi parents et enfants.

Une hirondelle ne fait pas le printemps ; un fait isolé n'autorise pas de conclusion générale

Le criquet tient dans le creux de la main mais on l'entend dans toute la prairie ; Il ne faut pas juger les choses et les individus simplement selon leur taille ou leur capacité à se faire remarquer.

Chat timide fait souris effrontée ; si vous êtes timide, vos ennemis n'en sont que plus forts.

 

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13e partie

L'écurie use plus le ...... que la course ; L'homme oisif est plus fatigué que celui qui travaille

Ce n'est pas à un vieux ...... qu'on apprend à faire des grimaces ; On n'apprend pas une chose à quelqu'un qui est plus expérimenté dans ce domaine.

Qui vole un oeuf vole un ...... ; Peu importe la valeur de l'objet volé, dans le cas du bœuf et de l'œuf, ils privent les victimes de pitance dans les deux cas.

Chacun son métier, les ......  seront bien gardées ; Pour que tout aille pour le mieux, il faut s’occuper de ses affaires avant d’examiner celles de son voisin.

Petit à petit l'...... fait son nid ; En avançant par petites étapes, avec de la patience et de la persévérance, on atteint son but.

À la Sainte-Luce, les jours croissent du saut d’une ....... 

Il est comme les ......, il n'a jamais vu son père, se dit d'un bâtard, parce que, dit-on, les ...... par jalousie déchirent celui qui a couvert la ......

 

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  13  14  15  16  17 &  Solution de la 17

Solution de la 11e partie

Les loups ne se mangent pas, les méchants s'épargnent entre eux.

La guerre est bien forte quand les loups se mangent, se dit quand des gens de même profession sont en querelle.

Tandis que le loup chie, la brebis s'enfuit, proverbe grossier pour exprimer qu'il ne faut pas laisser échapper l'occasion qui se présente.

La faim chasse/fait sortir le loup hors du bois, la nécessité contraint les gens à faire, pour vivre, bien des choses contre leur inclination.

Quand on parle du loup, on en voit la queue, se dit lorsqu'un homme survient au moment où l'on parle de lui.

Brebis comptées le loup les mange, il ne suffit de compter, il faut veiller.

À brebis tondue Dieu mesure le vent, c'est-à-dire Dieu proportionne les épreuves à notre faiblesse.

Brebis qui bêle perd sa goulée, c'est-à-dire en parlant beaucoup on perd le temps de manger ou d'agir.

 

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12e partie

Faites-vous......, le......vous mange, ou qui se fait ......, le......le mange, c'est-à-dire ceux qui ont trop de bonté, trop de douceur, encouragent les méchants à leur nuire.

Quand court le ......, le ...... a des ailes, face au danger, on est capable de se surpasser.

Le mal va à ...... et le bonheur à pied. *Bon, ne soyons pas pressés !

Les ...... ne font pas des ...... ; on hérite des qualités et des défauts de ses parents. Ce proverbe est surtout utilisé pour souligner l’héritage d’un défaut et critiquer ainsi parents et enfants.

Une ...... ne fait pas le printemps ; un fait isolé n'autorise pas de conclusion générale

Le ...... tient dans le creux de la main mais on l'entend dans toute la prairie ; Il ne faut pas juger les choses et les individus simplement selon leur taille ou leur capacité à se faire remarquer.

...... timide fait...... effrontée ; si vous êtes timide, vos ennemis n'en sont que plus forts.

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  13  14  15  16  17 &  Solution de la 17

Solution de la 10e partie

Les gros poissons mangent les petits, c'est-à-dire les puissants. oppriment les faibles ; et aussi les sentiments les plus forts font taire les plus faibles.

La sauce fait manger le poisson, se dit de quelque chose de peu agréable que les circonstances accessoires font passer.

Il ne sait à quelle sauce manger ce poisson, se dit de celui qui a de la peine à digérer quelque affront, quelque injure, qui ne sait comment prendre un discours qu'on lui tient.

Jeune chair et vieux poisson, la chair des jeunes bêtes et celle des vieux poissons sont les meilleures.

Il faut hurler avec les loups, il faut s'accoutumer aux manières de ceux avec qui l'on se trouve, quoiqu'on ne les approuve pas.

Le loup mourra dans sa peau, il arrive rarement qu'un méchant homme s'amende.

Qui se fait brebis, le loup le mange, quand on est trop facile ou trop patient, on est sujet à être tourmenté, vexé, etc.

Brebis comptées, le loup les mange, quelque soin qu'on ait de garder ce qu'on a et d'en savoir le compte, on ne laisse pas quelquefois d'être volé ; ce proverbe signifie aussi : cela porte malheur de prendre le compte exact de ce que l'on possède.

 

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11e partie

Les ...... ne se mangent pas, les méchants s'épargnent entre eux.

La guerre est bien forte quand les ...... se mangent, se dit quand des gens de même profession sont en querelle.

Tandis que le ...... chie, la. ..... s'enfuit, proverbe grossier pour exprimer qu'il ne faut pas laisser échapper l'occasion qui se présente.

La faim chasse/fait sortir le ...... hors du bois, la nécessité contraint les gens à faire, pour vivre, bien des choses contre leur inclination.

Quand on parle du ...... , on en voit la queue, se dit lorsqu'un homme survient au moment où l'on parle de lui.

...... comptées le......les mange, il ne suffit de compter, il faut veiller.

À......tondue Dieu mesure le vent, c'est-à-dire Dieu proportionne les épreuves à notre faiblesse.

...... qui bêle perd sa goulée, c'est-à-dire en parlant beaucoup on perd le temps de manger ou d'agir.

 

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