Il s'appelait François ;
c'était un tout jeune homme.
Il est parti un jour pour ne plus revenir.
Il habitait en France une petite ville,
ville de mon enfance,
de mes jeunes années ;
ville où je me souviens que l'air y court sans cesse,
Saint-Genest-Lerpt pour la nommer.
Je ne l'ai pas connu, car je n'étais pas née ;
on m'a parlé de lui et de ses qualités ;
il était beau et doux,
aimable et très aimé.
Chacun le connaissait, il les connaissait tous ;
et généreusement prodiguait ses bienfaits ;
il était toujours prêt
à rendre les services qu'on lui demandait.
Lerptiens, n'oubliez pas celui qui est tombé
par un jour de printemps sous le tir ennemi.
Tombé au champ d'honneur !
Pour l'honneur de la France !
On nous a raconté qu'une nuit de souffrance,
le ventre déchiré par les balles fatales,
il a gémi longtemps avant de s'en aller.
Sa mère, chaque jour, a pleuré son enfant,
jusqu'à son dernier souffle.
On me l'a raconté.
N'oublions pas François qui a donné sa vie,
pour que notre pays reste notre pays !
Il était un Lerptien et sept autres aussi*
qui sont morts pour la France,
.
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