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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 09:23

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Vous êtes-vous jamais demandé quels films ont marqué votre vie ? Si vous aviez à donner quatre ou cinq titres de films, comme ça, rapidement, sans y réfléchir longtemps, que diriez-vous ? Réfléchir, ce serait raisonner et ce n'est pas ici une question de raison, c'est plutôt l'émotion que vous avez ressentie quand vous les avez vus, qui doit ressurgir1 et vous faire dire : « Ces films-là, je les aime parce qu'ils font partie de moi-même. »

Si toutes les expériences de la vie nous construisent, il en est de même des livres et des films. Tel film que j'aime, vous l'avez peut-être vu sans vous émouvoir et vous vous étonnez de ce qu'on puisse y prêter autant d'attention.

 

Je ne veux pas vous parler de tous les films que j'ai aimés, mon blog n'y suffirait pas, mais de ceux-là mêmes qui ont laissé une empreinte profonde, indélébile et qui me reviennent en mémoire tout au long de ma vie, à propos d'un rien, d'une image, d'un nom entendu par hasard, d'une musique, d'une pensée, mais surtout d'un certain frémissement du coeur et de l'âme.

 

Sans ordre chronologique, sans ordre de préférence, les voilà bientôt qui accourent, alors que je donne libre cours à ma rêverie.

Je veux vous en donner une courte liste.

 

Autant en emporte le vent - 1939

Je l'ai aimé pour l'esthétique de l'oeuvre en Technicolor, pour la grandeur de l'épopée, pour les acteurs et le jeu de leur personnage, pour l'intrigue et les rebondissements, pour l'intelligence et la sensibilité de l'auteur du livre2 — que j'ai lu, après avoir vu le film, il y a bien longtemps déjà.

Mais je l'ai aimé surtout — et c'est pour cela qu'il figure ici — pour la violence des passions, qui bouleverse, qui vous prend tout entier, jusqu'à vous couper le souffle. Et vous vous exclamez : « Est-il possible d'aimer ainsi ? Et moi, un jour, aimerai-je avec autant de force ? »

 

Le Bois de Bouleaux - 1970

Les images, un bois de bouleaux où le regard se perd parmi les arbres, si beaux. L'histoire est empreinte de tristesse, de nostalgie, à la fois de douceur et de violence, et les liens tendus entre les deux frères font chavirer le coeur. La menace de la mort est là, qui rôde. Quelle retenue et quelle pudeur la décrivent ! Et puis ce mort, qu'on lave avec vénération.

Et qui nous renvoie à notre propre fin, inéluctable.

 

Fanny et Alexandre - 1982

Film flamboyant où les personnages — et la maison — évoluent au coeur d'une vaste famille qui, à l'apparence unie et heureuse, se perd, se cherche, se trouve, nouant et dénouant les fils de l'amour tendre et de la passion, de la fidélité et de la trahison, des déceptions et de l'espérance.

Film magnifique dont le scénario raconte une réalité qui s'émaille çà et là d'instants tenant du fantastique, ou mieux, du merveilleux, et qui nous faire dire : « En ce monde, tout est donc possible ! »

Ingmar Bergman y a mis de sa propre vie.

 

Ordet - 1943

On s'interroge. Qui est-il, cet homme qui ose prêcher en haut de la colline et annoncer la fin des temps ? Est-ce un fou ?

Au-delà des apparences, au-delà de ce que le spectateur incrédule pourrait croire, il n'en est rien. Un prophète de notre temps, un visionnaire. Tout en lui est improbable, inédit, déraisonnable ; mais au fil de l'histoire un sentiment s'installe en nous qui pourrait nous laisser croire à une part de vérité.

Et le dénouement nous éclaire et nous frappe comme la foudre.

À noter l'atmosphère mystérieuse et mystique, le cadre sauvage d'un coin perdu au Danemark, le noir et blanc, et la patine des vieux films qu'on ne rencontrent plus beaucoup sur nos écrans de télévision.

 

Le Nom de la Rose - 1986

On s'embourbe ici dans le marasme d'une abbaye moyenâgeuse où les moines lisent et recopient sans cesse les manuscrits non frappés par l'Index. Et soudain des meurtres inexpliqués. Voilà pour l'intrigue. Mais l'histoire va bien au-delà et ce sont les déchirements vécus par les protagonistes qui remuent les consciences. La religion dans ses états les plus sulfureux. Ici, la religion catholique, certes, en proie aux remous de cette époque-là, mais la question, plus vaste, nous amène à évoquer toutes les doctrines religieuses qui oppriment, et le terrorisme, la torture, les inquisitions, l'interdiction des libertés, les lois partiales et inhumaines, les censures qui brident les esprits. L'intolérance, quoi ! 

 

Je dois aussi vous dire que la bibliothèque fascinante dans laquelle on déambule et où l'on risque sa vie à chaque pas, m'a donné une émotion particulière. J'aime les bibliothèques, celles qui font rêver, celles qui n'en finissent pas de vous ensorceler, les mystérieuses, les tentaculaires, les labyrinthiques où l'on aime à se perdre. Je me suis déjà laissé aller à délirer sur les bibliothèques dans un article que j'ai fait, jusqu'à parodier la bibliothèque borgésienne.

111 Délires hitchcockiens (et suivants)

 

Je ne vous parlerai pas du roman dont j'ai suivi avec volupté les fils enchevêtrés — encore heureux que je l'aie lu avant de voir le film — ni de l'auteur du roman, Umberto Eco que j'aime et que j'admire pour son intelligence, l'étendue de ses connaissances, et son humour ! Un plaisir de l'entendre.

 

Le Bal des Vampires - 1967

La fantaisie, le fantastique et l'humour, voilà les ingrédients précieux qui me ravissent.

La meilleure histoire de vampires que j'ai vue, et j'en ai beaucoup vu !

 

Été violent - 1959

La passion, c'est la passion qui domine le film. La passion, filmée dans ses détails les plus ténus — un regard... — dans son expression la plus violente.

Tout est sacrifié pour cette passion qui se rit douloureusement des convenances et des dangers. Une passion poussée à son paroxysme sur fond de décor fasciste, entre deux êtres qui se ressemblent si peu.

Et cette fin, où la séparation, l'insupportable séparation, inévitable, irrémédiable, déchire les deux personnages.

Qui n'a jamais vécu une telle séparation ne peut en ressentir tout le tourment.

 

Les Sept Samouraïs - 1954

Sûrement le film qui m'a le plus impressionnée. Parce qu'il est EXTRAORDINAIRE à tous points de vue. L'art est consommé : le jeu des personnages, l'expression de leurs sentiments, de leurs émotions, l'héroïsme des samouraïs, les scènes filmées d'une manière tout à fait étonnante, tout concourt à faire de ce film un film hors du commun.

 

Mort à Venise – 1971

Un chant sur le désir, le désir inassouvi, et sur la mort.

1911 – La Belle époque

Un vieil homme* a passé sa vie à côté de la vraie vie (je pense à Faust). Le voilà, par un pur hasard, dans un hôtel à Venise. S'immisce dans son esprit, dans son coeur, dans son corps, un désir auquel le spectateur ose à peine croire.

« Tadzio ! »

Une mère appelle son enfant sur la plage, un bel enfant au seuil de l'adolescence, blond, gracile, presque frêle.

Et pour rester le plus longtemps possible à pouvoir le côtoyer, à pouvoir le regarder, alors qu'il sait que Venise est menacée par une épidémie de choléra — que cachent tant bien que mal les autorités — le vieux compositeur restera là, et il s'éteindra doucement sur le rivage, en contemplant l'objet aimé, sans jamais lui avoir dit un seul mot.

 

J'avais lu deux ou trois fois la nouvelle de Thomas Mann chargée de détails autobiographiques et de connotations littéraires, et qui m'avait fascinée. J'étais jeune alors.

Le film fut, pour moi, une révélation.

La magnificence. Voilà ce que nous offre Luchino Visconti. Et la musique de Gustav Mahler, somptueuse, sublime.

 

*Gustav von Aschenbach, le personnage, est écrivain dans la nouvelle, compositeur dans le film. N'est-il pas en quelque sorte un avatar de Gustav Mahler ?

...........................

« Mais, me direz-vous, aucun film français parmi ceux-là ? » Et je vous répondrai que bon nombre de films français m'ont plu, beaucoup plu, mais devrais-je mentir ? C'est venu comme ça.

 

Autant en emporte le vent (film) – Wikipédia

Le Bois de bouleaux- Wikipédia 

Andreïjz Wajda Le Bois de bouleaux (1970) - the never ending blog

>> Blog très intéressant que je viens de découvrir.

Il y a trois jours que son auteur a fait un article sur Le Bois de Bouleaux !

Fanny et Alexandre– Wikipédia

Ordet– Wikipédia

Le Nom de la rose (film, 1986) – Wikipédia

Le Bal des vampires– Wikipédia

Été violent– Wikipédia

Les Sept Samouraïs — Wikipédia

Mort à Venise– le film - Wikipédia

La Mort à Venise– la nouvelle – Wikipédia

Vous pourriez croire, lecteurs cinéphiles, que ces films, je les ai vus à leur sortie (!) Il n'en est rien. J'en ai vu sur des écrans de cinéma mais, pour les plus anciens, je les ai rencontrés par hasard dans les ciné-clubs de la télévision.

Et voilà que revient, une fois encore, la nostalgie.

 

Les ciné-clubs

Jamais je n'aurais manqué un film de ciné-club au temps où les ciné-clubs étaient dignes de ce nom.

 

o-De 1971 à 1996, Le "Ciné-Club", présenté par Claude-Jean Philippe était un trésor. Pendant plusieurs semaines, on se plongeait dans les films d'un cinéaste, et au final, on avait l'impression de le connaître. C'était géant !

Puis on passait à un autre génie.

Le vendredi soir était sacré. Il y avait, sur la 2e chaîne de l'ORTF, "Apostrophe" présenté par ce cher Bernard Pivot et puis le "Ciné-Club". Il était parfois bien tard lorsque le film finissait et mes yeux papillotaient. On n'avait pas de magnétoscope pour enregistrer !

Je garde de ce temps-là un souvenir ébloui.

 

o-Le "Ciné-Club" diffusé aujourd'hui sur France 2 tous les mois, ne ressemble plus à celui que j'ai tant aimé. Quelle culture cinématographique auront nos jeunes – ceux qui aiment vraiment le cinéma - si on ne leur propose pas des films de valeur avec des commentaires intelligents et judicieux ?

 

o-Le ciné-club "Le Cinéma de Minuit" a été crée en 1976. Il était aussi bien intéressant et nous donnait de nombreux vieux films le dimanche soir. Résonne encore à mes oreilles la voix monocorde du présentateur.

 

o-De 1982 à 1998, on s'est régalé à "La Dernière Séance" présentée de façon tout à fait charmante par Eddy Mitchel et qui donnait des films américains. Je suis bien sûre de ne pas être la seule à la regretter.

...........................

1982. C'était la quatrième année des Rencontres Cinématographiques Internationales à Saint-Étienne.

Elles proposaient plusieurs films pour chaque cinéaste choisi. C'est là que j'ai découvert Andrzej Wajda et son Bois de Bouleaux. Je me souviens, comme si c'était hier, des films signés de lui que j'ai vus à cette occasion. Quel enthousiasme c'était !

 

1957 : Ils aimaient la vie (Kanał)

1958 : Cendres et diamant (Popiół i diament)

1970 : Paysage après la bataille (Krajobraz po bitwie)

1970 : Le Bois de bouleaux (Brzezina)

1974 : La Terre de la grande promesse (Ziemia obiecana)1

1977 : L'Homme de marbre (Człowiek z marmuru)

1979 : Les Demoiselles de Wilko (Panny z Wilka)

1980 : Le Chef d'orchestre (Dyrygent)

1981 : L'Homme de fer (Człowiek z żelaza)

 

Et vous, chers lecteurs internautes qui avez eu la patience de me lire jusque-là, je suis bien sûre que vous pourriez énumérer les films qui vous ont marqués, bouleversés, subjugués.

 

1-Orthographe resurgir ou ressurgir

2- L'auteur de Autant en emporte le vent est l'Américaine Margaret Mitchell.

 

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 19:30

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Chronique familiale - Un Noël inattendu

Première partie
Samedi 24 décembre 2011

Une pyramide de cadeaux s'élevait déjà au milieu du salon quand mamie Kiki, papi Gilles et Mick, ma soeur, arrivèrent, cet après-midi du 24 décembre.

Après que les « Joyeux Noël ! » eurent retenti, après les embrassades, on compléta la pyramide avec les cadeaux nouvellement apportés. C'est alors que l'enfant Victor, trois ans et demi, l'unique, le sujet de tout notre amour et de toute notre attention, apparut, avec ses parents.
Ses yeux s'écarquillèrent, éblouis et stupéfaits à la vue du spectacle qui miroitait de tous les feux des gais emballages.
« Des cadeaux ! Des cadeaux ! » s'exclama-t-il.
« Es-tu sûr que ce sont des cadeaux ? » demandai-je ― un peu stupidement, je vous l'accorde.
« Mais oui, je le sais, je le vois ! »
Pas une minute à perdre. Les nouveaux venus installés, le café mis en route, les petits fours servis, Victor eut la charge d'apporter, à qui de droit, et l'un après l'autre, chaque cadeau, lequel arborait le nom du destinaire. Entre deux petits fours, on ouvrait les paquets, les boîtes et les enveloppes. On s'exclamait, on se remerciait. Tout comme c'est la coutume chez nous.
Aude, ma fille, disait :  « On se croirait chez mamie Paul à un Noël de mon enfance », à voir la profusion de tout ce qu'on découvrait.
On était bien, comme on peut l'être en famille quand tout le monde s'aime, quand il n'y a entre ses membres que chaleur, et confiance, et sympathie profonde. Nous avions la chance que tout se passât ainsi, ce soir-là, dans l'univers douillet d'une convivialité franche et sans ombre. Victor était aux anges, plein d'énergie comme à l'ordinaire.
« Il a quelques boutons », fit observer sa mère. « Fais donc voir ton dos Victor. »
En effet, un gros bouton rougeoyait au milieu du joli dos rose. « Et il en a un derrière l'oreille », ajouta son père, « et un autre là. »
« C'est peut-être la varicelle », dit quelqu'un.
« On verra bien. » C'est ce que nous pensâmes tous sans nous inquiéter trop. Les enfants nous réservent toujours des surprises. Ne gâchons pas l'instant.

Ce fut le réveillon. La conversation roula, comme elle le doit, sur des sujets divers et chacun eut son mot à dire.
On eut une pensée pour l'enfant qui naîtrait bientôt. Puis on se sépara.
Ma fille et son fils restèrent à la maison, le petit, épuisé, dormant à poings fermés quand la famille se dispersa.

Dimanche 25 décembre
Le lendemain matin, Julien, le papa, arriva à l'heure prévue pour garder Victor pendant que nous irions à la messe. Au retour, nous comptâmes les boutons qui s'étaient insidieusement multipliés pendant la nuit.
« On va consulter à l'hôpital pour savoir ce qu'il faut faire ». Aude, enceinte, pouvait craindre d'attraper cette maladie infectieuse qui, comme toutes les maladies de l'enfance peuvent être bien méchantes, quand, adultes, on se laisse attaquer pas leurs virus. Et les voilà tous les trois qui partent demander le secours de la médecine.
Julien voit un pédiatre pour son fils et Aude, aux urgences gynéco, s'entend dire des choses bien alarmantes. Ne craint-on pas qu'elle n'ait déjà attrapé la maladie ? Et le foetus aussi ! On l'informe incontinent qu'elle peut prendre une pneumopathie, et, pire encore, que l'enfant qu'elle porte pourrait avoir des malformations. « Ce serait plus risqué si vous étiez en fin de grossesse », lui assure-t-on. Ce sera la seule phrase qui adoucira le diagnostic. Puis c'est une prise de sang pour analyse.
La voilà qui revient avec un masque sur le visage.
Cet affreux virus de la varicelle se promène effrontément dans l'air, paraît-il.
La séparation est indispensable. La mère d'un côté, le père et le fils de l'autre. Aude va squatter le domicile de ses parents, le nôtre évidemment, et nous allons l'héberger, son père et moi, comme nous l'avons fait déjà, il y a trois ans et demi, quand elle était enceinte de Victor et qu'elle devait rester alitée. ― Mais c'est une autre histoire.
« Quand même, reconnaît-elle, c'est bien, des parents qui sont là quand on a besoin d'eux ! »
Julien et Victor s'en retournent chez eux, pour peu de temps à coup sûr, bien décidés à aller s'installer chez mamie Kiki et papi Gilles, les parents de Julien. Comme il est en vacances, les choses en seront facilitées, quelques jours pour le moins. Une chance que Victor soit ravi de rester chez mamie Kiki et papi Gilles !

On n'a plus qu'à attendre patiemment la suite des événements.
Mais l'angoisse est bien là et Aude pleure.
A-t-elle attrapé le virus aérien ? Nul ne le sait encore au moment où j'écris ces lignes. Il lui faut cependant prendre médecine.

Lundi matin, 26 décembre
Aude retourne à l'hôpital et voit le docteur qui lui prescrit du Valaciclovir contre les infections virales de la famille de la varicelle. Pas encore de résultats concluants. « Vous reviendrez dès qu'on aura reçu le médicament » — l'immunoglobuline à perfuser pour que les anticorps protègent de la maladie, le Varitect CP.
On attend la journée.
Aude fatiguée, essaie en vain de se reposer. Nous avons, elle et moi, tant de choses à nous dire. Égoïstement je chéris les moments qu'elle reste, forcée, auprès de sa mère, auprès de moi.
« Victor et Julien me manquent déjà ! » se plaint-elle. Mais il faudra attendre, attendre que les croûtes de Victor soient tombées, et bien tombées, pour qu'elle puisse à nouveau le serrer dans ses bras. Il faut aussi qu'on fasse une autre analyse de son sang, et cela dans quinze jours, pour savoir si elle a été infectée, envahie par ces bestioles dont la taille minuscule est inversement proportionnelle à leur perfidie !
À sept heures du soir, dans la nuit, dans le froid, la voilà qui part pour l'hôpital pour la troisième fois. On va la mettre sous perf.
« Mais on ne connaît pas ce médicament ! » s'exclament les infirmières chargées de l'affaire. « Vous savez, vous êtes un cas rare ! Et de plus, nous ne savons pas comment l'administrer. Doit-on le diluer avant de l'injecter ? Toutes les explications sont en allemand. Allons, perfusons, perfusons ! »
Voilà ma petite qui revient à la maison.
« Énorme était le tuyau me dit Aude, ça m'a fait sacrément mal. Et je ne sais même pas si j'ai la varicelle ! »
Germanophile, je traduis la notice qui décrit les effets secondaires et indésirables. Vous savez comment sont les notices, elles font plus de peur que de mal, mais je tiens toujours à les lire. Baisse brutale de tension, éruption cutanée, accélération du pouls, fièvre, allergies diverses, et j'en passe.
Nous restons dans l'expectative.
Et comme nous n'avons pas sommeil, trop retournées par les émotions, ma fille et moi, nous regardons "Esprits Criminels" à la télévision, un petit bout tout au plus, jusqu'à ce que le sommeil se fasse sentir.
La route sera longue jusqu'à la fin de l'histoire, jusqu'à ce que le petit, tant attendu, arrive.
Je suis contente que Aude ait un fils, et un autre bientôt.
Avec les filles, c'est compliqué. Souvent.

Deuxième partie
Aujourd'hui, mercredi 18 janvier 2012

 « Allô maman !
—Oui, ma chérie. »
J'écoute, elle sanglote.
 « Je suis heureuse, maman, je n'ai pas eu la varicelle ! »

L'hôpital vient de lui téléphoner les résultats de sa dernière analyse de sang. Les précédents nous avaient laissées sur un mot : « Incertain ».

Mais il y avait plus alarmant. J'avais moi-même attrapé la varicelle. Les boutons étaient apparus le 7 janvier, ils apparaissent toujours quatorze jours après la contamination. Et Aude qui était restée tout ce temps avec moi !

« Je suis heureuse, maman, je n'ai pas eu la varicelle ! »
Phrase magique et bouleversante.
On devrait mourir de joie quand l'émotion est trop forte. Eh bien non, on ne meurt pas. On est heureux, c'est tout.


Conclusion
Tout cela ne serait pas arrivé si l'information était passée : on doit se faire vacciner contre la varicelle avant d'être enceinte. On parle de la rubéole et de la toxoplasmose mais pas assez souvent de la varicelle.

Et pour ce qui est de la coqueluche, toute la famille devrait se faire vacciner, si elle n'est pas déjà immunisée, avant la venue d'un nouveau-né.

Parlez-en autour de vous.

 

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 19:30

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Le seuil de pauvreté 

 

Il est basé sur le revenu médian des ménages. Attention à ne pas confondre le revenu médian avec le revenu moyen. Le calcul a été défini par l’Insee, Eurostat et les pays membres de l’Union européenne.

Le revenu médian signifie qu'il y a autant de personnes qui ont un revenu supérieur à lui que de personnes qui ont un revenu inférieur.

 

Le seuil de pauvreté représente 60% du revenu médian  

(il est parfois calculé sur 50%).

Exemple : Si le revenu médian était de 2000 euros, le seuil de pauvreté serait de 60% de 2000 euros, soit 1200 euros.

On voit bien que, si un pays compte beaucoup de riches et peu de pauvres, le seuil de pauvreté peut être relativement élevé. Dans le cas contraire, le seuil de pauvreté peut être extrêmement bas.

 

La France

 

Les articles du 30 août 2011 donnés par les médias sur le sujet, nous font connaître le seuil de pauvreté de la France calculé en 2009. 

Il est de 954 euros par mois, le revenu médian étant de 1590 euros 

13,5% de la population vit sous ce seuil de pauvreté, soit 8,2 millions de Français, un Français sur 7 (étude de l'Insee publiée ce mardi 30 août).

Attention à ne pas confondre le seuil de pauvreté avec le salaire au-dessous duquel les gens sont considérés comme pauvres. Les revenus pris en compte ne sont pas seulement les salaires mais tous les revenus, moins les impôts et les prestations sociales.

 

Certes, les Français ne vivent pas comme ils le faisaient en 1970, mais on constate que la France ne cesse de s'enrichir malgré le ralentissement de la croissance. Le seuil de pauvreté était de 466 euros en 1970*, moins de la moitié de celui d'aujourd'hui. On peut dire que les pauvres d'aujourd'hui sont plus riches que ceux d'hier, tout au moins la plupart d'entre eux.

 

Comme le seuil de pauvreté varie selon la richesse ou la pauvreté des pays, il n'est pas clair de dire, par exemple, que huit millions de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté si l'on ne précise pas ce seuil. Beaucoup d'articles, lorsqu'ils parlent du seuil de pauvreté d'un pays ne précisent pas ce seuil.

 

AJOUT du 9 septembre 2012

Seuil de pauvreté 964 euros en 2010.

Voir :  Enquête de l'Insee

 

Les États-Unis 

 

43,6 millions de pauvres en 2009, soit 14,3% de la population, le seuil de pauvreté étant de 1833 dollars** par mois pour une famille de quatre personnes.  

 

Qu'en est-il des pays pauvres, des pays émergents ?

 

Que signifierait de dire qu'un quart de la planète vit sous le seuil d'extrême pauvreté si l'on ne savait pas que ce seuil s'élève à 1,25 dollars par habitant et par jour, soit moins d'1euro*?

 

La Chine 

 

Avril 2011

Le seuil de pauvreté est en dessous des 456 dollars annuels (2986 yuans), correspondant à 1,25 dollar quotidien. De plus en plus de Chinois sont extrêmement riches, mais il y a tellement de pauvres.

 

Ajout du 27 octobre 2011 : La Chine prête à l'Europe ! (accord du 27 octobre 2011) Sauver l'Europe, c'est sauver aussi l'économie des Chinois, puisque l'Europe est leur gros client, et qu'ils ont beaucoup investi dans l'euro !

 

Ajouts :

1er décembre 2011

En Chine, le seuil de pauvreté est passé de 1274 à 2300 yuans annuels ( de 149€ à 268 € par an).

La Chine augmente le seuil de pauvreté de 92%

 

Et aussi 17 avril 2012

Révision du seuil de pauvreté en Chine ?

 

L'Inde 

 

Avril 2010

Le seuil de pauvreté s'élèverait à 17 roupies (0,29 euros) par jour en milieu urbain et 12 roupies (0,20 euros) en milieu rural et concernerait 300 (ou 400) millions d'Indiens.

 

Notes

*en euros constants, sans tenir compte de l'inflation.

1 euro = 1,42 dollars au 1er septembre 2011

1 dollar = 0,70 euro

Sources (sur la toile) 

 

**7 octobre 2008 : données de la Banque Mondiale sur le site Observatoire des Inégalités - La Pauvreté dans le Monde

 

30 août 2011 :

RTL.fr

L'Express.fr

20 minutes.fr

17 septembre 2010 :

Monde actu - Etats-Unis :  plus de 14% des Américains sous le seuil de pauvreté

avril 2011 :

Révision du seuil de pauvreté en Chine ? - China Daily

23 avril 2010 :

Inde pauvreté courrier international

 

Voir aussi

18 décembre 2009 :

edelweiss-developpement.over-blog.com/article-/ Le Maroc, un pays riche aux habitants pauvres

 

Lire aussi sur Wikipédia dans l'article Seuil de pauvreté, les définitions de

Seuil de pauvreté absolue

Seuil de pauvreté relative

IPH : Indicateurs de pauvreté humaine

 

Ajout du 27 janvier 2012

Voir l'article de Global voices

Chine, USA : Les seuils de pauvreté sont-ils comparables ?

 

Ajout septembre 2012
Par convention, une personne est considérée comme pauvre quand son niveau de vie n'atteint pas 60% du niveau de vie médian, soit 964 euros en 2010.

L'intégralité de l'enquête de l'Insee est disponible sur son site internet.

 

Ajout du 4 juin 2013

Dans cinq ans 500 millions de Chinois auront atteint le niveau de vie de la France. Entendu sur France Info à 6h45

 

Ajout du 10 juin 2015

Expliquez-nous ... le seuil de pauvreté | France info

  

MISCELLANÉES – SUJETS DIVERS

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 09:22

 

 

Un muscle durcit brusquement. Vous souffrez. C'est une crampe. Elle ne dure que quelques minutes et vous laisse le muscle (de la jambe le plus souvent) meurtri.

 

Il faut vite étirer le muscle et attendre que ça passe. Par exemple, vous repliez le pied vers le tibia si la crampe est au mollet, comme vous l'avez vu faire aux sportifs au milieu du terrain. Vous pouvez rafraîchir votre jambe mais ne mettez pas de glace.

 

Buvez une eau riche en potassium et bicarbonatée — Le bicarbonate neutralise l'acide lactique contenu dans le muscle qui a travaillé.

Exemples d'eaux minérales qui en contiennent le plus :

St-Yorre, potassium132 mg/l – bicarbonate 4368 mg/l

Vichy Célestins, potassium 66 mg/l – bicarbonate 2989 mg/l

Arvie, potassium 130 – bicarbonate 2195

Vous pouvez toujours jeter un coup d'oeil sur les étiquettes des litres d'eaux minérales pour savoir ce qu'elles contiennent.

 

Les sportifs doivent savoir qu'il est nécessaire de boire avant l'effort, sans attendre d'avoir soif. Se priver de boire est mauvais pour la santé.

 

Conseil à suivre absolument : N'allez jamais nager loin seul. Une crampe pourrait vous être fatale.

 

Si vous avez souvent des crampes :

Peut-être avez-vous une subcarence en oligoéléments, cuivre, manganèse, cobalt, potassium, et aussi calcium et magnésium. Parlez-en à votre pharmacien. 

 

Suivez le remède de nos grand-mères, mettez donc un morceau de savon de Marseille au fond du lit près de vos pieds. C'est souverain. Le vrai savon de Marseille contient du potassium, il est fait à base de potasse et de l'huile d'olive.

 

Et les bananes, y avez-vous pensé ? Elles sont très riches en potassium et autres oligo-éléments. Les manger mûres.

Pour 100 grammes :


potassium : 358 mg magnésium : 27 mg phosphore : 22 mg calcium : 5 mg
sodium : 1 mg cuivre : 78 µg fer : 26 µg zinc : 15 µg

 

Vous pouvez aussi vous masser avec de l'huile d'arnica, ou recourir à l'homéopathie.

 

Digression

En parlant d'eaux minérales, savez-vous que les eaux sulfatées peuvent vous aider en cas de constipation passagère ou chronique ? L'Hépar est même conseillée pour les tout petits s'ils sont constipés.

Hépar, sulfates 1479 mg/l 

Aucune autre ne fait mieux !

 

Conseils, trucs et stuces

Page 1 de A à K

Page 2 de L à Z

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 16:32

 

Dans l'émission Le Magazine de la Santé, sur la 5, présentée par le Docteur Marina Carrère d'Encausse* (la fille de l'Académicienne Hélène Carrère dite Carrère d'Encausse, née Hélène Zourabichvili, au cas où cela vous aurait échappé) et Michel Cimes, notre médecin facétieux, j'ai entendu qu'il suffisait de mettre un glaçon dans le nombril pour que passe le hoquet.

Remède de nos grand-mères qui y versaient une goutte d'éther, véritable fluide glacial ; mais on se contentera aujourd'hui d'un glaçon puisque les petits flacons bleus d'éther ne hantent plus, aujourd'hui, nos boîtes à pharmacie.

Vivement que j'ai le hoquet pour essayer !

Attention tout de même à ne pas vous brûler l'ombilic, qu'il soit « innie » ou bien « outie » comme disent les Anglais, en y laissant trop longtemps le glaçon à moins 21°.

 

*Marina vous permettez que je l'appelle Marina, je passe tous les jours tant de temps en sa charmante compagnie  — nous a appris l'autre jour qu'elle descendait d'Attila. Elle n'en n'est pas moins sympathique !    

Que croire ? 

On a découvert comment savoir, grâce à l'étude de nos gènes, qui étaient nos ancêtres. 

Étonnant non ?

Je parie que les Français de souche descendent tous de saint Louis.

 

 

>>> Voir aussi Trucs et astuces glanés ici et là 

 


 

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 19:27

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"Il faut jouer pour devenir sérieux"

Aristote

 

     "Le mois de jouer est le premier mois de vacances,

après vient le mois doux

puis le mois de s'étendre."

Extrait du Dictionnaire des mots tordus

 

Sommaire

1-Le jeu du dico

2-Le jeu des barbarismes

3-Cadavres exquis

4-Logo-rallye

5-Jeu d'entraînement au scrabble

6-Curiosités grammaticales + QUIZ 41

7-Amusez-vous à faire la dictée de Mérimée (suivie de l'explication par le menu de ses difficultés)

8-Voir aussi l'article : Tautogramme et virelangue

9- Exercice grammatical en guise de jeu : Variations sur des phrases 1-Tu m'as menti, je ne suis pas restée. 2-Tu m'as menti, je suis restée. 

10- Verbes au subjonctif imparfait du tac au tac - Exercices

Quelques dictionnaires bien peu académiques

11-  QUESTION

Pourriez-vous citer des noms qui sont au masculin ou au féminin avec des sens différents ? http://mamiehiou.over-blog.com/article-feminin

 

Et vous pouvez faire aussi tous les Quiz du blog

Je vous recommande les quiz sur le jeu des prénoms qui plaisent beaucoup. À faire quand on est nombreux.

QUIZ 7 Le jeu des prénoms (1re série)

QUIZ 8 Le jeu des prénoms (2e série)

 

1-Le jeu du dico

Règle

Il faut avoir un bon dictionnaire, autant de feuilles que de participants et autant de stylos.

Plus on est de fous plus on rit.

 

1-Tous les joueurs ont une feuille en main et y écrivent leur nom.

2-Le meneur de jeu dispose d'un dictionnaire. Il y choisit un mot un peu connu ou pas connu du tout.

3-Chaque joueur, hormis le meneur de jeu, écrit, sur sa feuille, le mot suivi d'une définition qu'il imagine.

4-Le meneur de jeu écrit la définition du dictionnaire sur sa propre feuille. S'il y a plusieurs acceptions dans la définition donnée, il en choisit une seule.

5-Le meneur de jeu relève les feuilles, les mélange avec la sienne et donne un numéro à chaque définition.

Il écrit les numéros sur les feuilles qu'il a en main.

6-Il lit à haute voix les définitions et celle du dictionnaire parmi les autres, sans signe distinctif, en annonçant leurs numéros.

(Personne ne connaît la définition du dictionnaire ni ce qu'a écrit son voisin, évidemment)

7-Lors de la lecture, chaque joueur (sauf le meneur de jeu) choisit un numéro, celui qui correspond à la définition qu'il croit être celle du dictionnaire.

8-Le meneur de jeu rend ensuite les feuilles appartenant aux participants respectifs.

9-Chacun note sur sa feuille le numéro de la définition choisie comme étant la bonne pour qu'il n'y ait pas de litige.

10-Le meneur de jeu annonce : Qui a choisi la définition n°1 ?

On compte le nombre de voix.

11-Celui qui a imaginé la réponse n° 1 a autant de points que de voix. Il note sur sa feuille le nombre de ses points.

12-Même chose pour la définition n° 2 et ainsi de suite.

13-Ceux qui ont trouvé la réponse du dictionnaire, s'attribuent 1 point.

14-Si personne n'a trouvé la définition du dictionnaire, le meneur de jeu s'attribue deux points à cette partie, sinon rien.

15-Partie suivante : On change de meneur de jeu. 

On ne peut arrêter la partie que lorsque chaque participant a été meneur de jeu.

16-On peut décider alors si l'on fait une autre partie, les nouveaux points venant s'ajouter aux points déjà obtenus.

Le gagnant, à la fin, est celui qui a le plus grand nombre de points, vous l'aurez deviné !

Note

Il faut que tous les participants aient une certaine aisance pour s'exprimer, sinon leur définition ne sera pas crédible.

 

Le jeu peut-il être drôle ?

Si l'on a vraiment envie de s'amuser, sans aucun doute, il le sera !

Des définitions cocasses et imprévues peuvent être très drôles, même celles données par le dictionnaire, celles auxquelles on ne s'attend pas. L'art du meneur de jeu est de savoir les choisir. Il n'a pas plus d'une minute pour cela.

 

Faisons l'expérience suivante :

Je vous donne les mots Grandesse, Nuiteuse, Taphophilie, Penthiobarbital que je viens de trouver au hasard dans le Dictionnaire Le Petit Robert. Que leur donneriez-vous comme définitions ?

Réfléchissez...

 

Voici les réponses :

Grandesse, dignité de grand d'Espagne

Nuiteuse, prostituée travaillant la nuit (argot)

Taphophilie, attrait pour les cimetières et les tombes

Penthiobarbital, sérum de vérité  

 

2-Le jeu des barbarismes

Recherchez des expressions ou des phrases (que tout le monde, ou presque, connaît) où l'on entend une mauvaise manière de parler le français.

Règle :

1-Faites d'abord une recherche individuelle de 10 minutes ou plus et notez vos trouvailles sur une feuille.

2-Mettez en commun, chacun donnant ses phrases à son tour.

3-Toute phrase acceptée par la majorité des participants compte un point.

4-Toute phrase proposée par tous les participants compte deux points.

5-Comptez vos points.

6-Celui qui a le plus grand nombre de points a gagné.

Cf. quiz 30 et quiz 31 où vous trouverez plus d'une centaine d'exemples de barbarismes, avec corrections et commentaires grammaticaux.

 

Exemples de fautes corrigées que vous retrouverez dans ces quiz :

Je reviens de suite.

Nous pallierons à ces difficultés.

J'espère bien qu'ils viennent ce soir.

Nous avons convenu de nous voir à six heures.

Bien le bonjour à votre dame !

Nous avons joué ensemble après que leurs parents soient partis.

Elle s'est faite griffer par le chat

Etc.

 

3-Cadavres exquis,  jeu surréaliste

Vous trouverez ce jeu auquel s'adonnaient les Surréalistes dans la note des Délires n°117

 

4-Le Logo-rallye

Raymond Queneau, dans ses "Exercices de style*" nous fait connaître le logo-rallye.

Il s'agit, à partir d'une liste de mots plus hétéroclites les uns que les autres de composer un petit texte où ils seront utilisés obligatoirement dans l'ordre.

 

1-On peut demander à chacun des participants de donner un mot pour établir la liste qui devra contenir environ sept mots appartenant à des registres différents.

2-Les joueurs écrivent un texte court en y incorporant les mots. Le temps donné à la rédaction sera déterminé par les joueurs, dix minutes à un quart d'heure semble un temps raisonnable.

3- Chacun lit son texte.

 

Note

Dans "Exercices de style", la liste de mots établie était : dot, baïonnette, ennemi, chapelle, atmosphère, Bastille, correspondance. On peut repérer son texte sur la toile.

*1947, Raymond Queneau raconte dans "Exercices de style" 99 fois la même histoire de façons différentes, en des styles différents.

 

Pour une recherche sur les styles et le vocabulaire, voir l'article

Champ lexical - Champ sémantique - Niveau de langue - Registre de langue - style soutenu, courant, familier, populaire, argotique, ou vulgaire – Archaïsmes

 

5-Jeu d'entraînement à la manière du scrabble

Celui qui trouve le plus vite l'anagramme du mot donné marque un point.

Il peut y avoir plusieurs solutions.

Le nombre de mots que l'on peut trouver pour chaque mot est indiqué. Le pluriel est accepté ainsi que les verbes conjugués.

(Le Littré en ligne peut vous indiquer certaines définitions des mots difficiles)

 

coussin-1

verdure-1

loguera-1

spalter-3

seneçon-1

ulcérer-1

servile-4

tarsien-19

dilater-1

abriant-1

étolien-1

agnelin-1

quinter-1

caramel-5

pénates-3

spadicé-1difficile

lascive-1 difficile

tréfilé-5

bélière-1

lavasse-1

camélia-2

patagon-1 difficile

nageurs-3

gobetis-1

gélines-1

nigaudes-1

intérêt-5

pétoles-1

censier-3

sinisât-1

carafer-1

génépis-1 

tercera-5

 

Solution

coussin-1... cousins

verdure-1... verdeur

loguera-1... roulage

spalter-3... plâtres, prélats, replats

seneçon-1... énoncés

ulcérer-1... reculer

servile-4... léviers, livrées, réveils, lièvres

tarsien-19... entrais, insérât, ratines, rentais, riantes, résinât, sentira, satiner, serinât, seriant, tsarine, transie, traînes, taniser, tarines, retsina, arisent, inertas, arétins

dilater-1... délirât

abriant-1... tabarin

étolien-1... entoilé

agnelin-1... enligna

quinter-1... trinque

caramel-5... clamera, réclama, caméral, maclera,calmera

pénates-3... népétas, patènes, pesante

spadicé-1... capside

lascive-1... vésical

tréfilé-5... fertile, fileter, filtrée,flétrie,relifté

bélière-1... libérée

lavasse-1... vassale

camélia-2... amicale, malacie

patagon-1 ... pagnota

nageurs-3... surnage, nargues, nursage

gobetis-1... bigotes

gélines-1... lignées

nigaudes-1... endiguas

intérêt-5... retenti, reteint, retient, étirent, étreint

pétoles-2... pelotés, potelés

censiers-3... sincère, incrées, rincées

sinisât-1... insista

chorial-2... chaloir, chlorai

carafer-1... farcera

génépis-2...- peignes, pignées

tercera-5... cratère, recréât, reterça, retrace, écarter

 

Alors, c'était facile ou difficile ?

 

Des Dictionnaires bien peu académiques

Vous les connaissez peut-être.

ABC de la langue française Langue populaire, argot  Bob ¶ 

Le Dictionnaire des Idées reçues de Flaubert, 1880

Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis, Pierre Desproges, 1985

Dictionnaire humoristique de A à Z des surréalistes et des dadaïstes par Pierre Drachline

Un dictionnaire Larousse qui s'intitule : 500 jeux avec les mots

L'Obsolèle, Dictionnaire des mots perdus de Larousse

Le Dicomochele dictionnaire des mots moches (vraiment jouissif !)

Le Dictionnaire des mots tordus, Pef

Dictionnaire des idées revues de Jacques Sternberg 

 

>> Retour au début de l'article

 

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QUIZ 1 Vous avez dit proverbes ? (1re série)

QUIZ 2 Vous avez dit proverbes ? (2e série)

QUIZ 5 Complétez les citations (1re série)

QUIZ 12 Complétez les citations (2e série)

QUIZ 14 Proverbes à retrouver d'après leur définition

QUIZ 15 Trouvez les hommes et les femmes célèbres dont le nom commence par PA

QUIZ 16 Rends à César ce qui est à César et trouve les auteurs des oeuvres suivantes.

QUIZ 17 Des tirades fameuses à retrouver pour le plaisir

QUIZ 18 Quatorze personnages en quête d'auteurs

QUIZ 19 1re partie Les pseudonymes des écrivains et des écrivaines 

QUIZ 19 2e partie

QUIZ 19 3e partie

QUIZ 20 Trouvez des personnages réels ou imaginaires dont le nom commencent par PI

QUIZ 62 Cherchez l'intrus parmi les synonymes

QUIZ 63 Jeux sur les couleurs : 1-Complétez les phrases avec des noms de couleurs 2-Trouvez la couleur dans les titres des films 3-Cherchez l'intruse

Et bien d'autres encore !

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 19:26

 

 

Vaste programme ! Mais programme qu'il faudrait bien inscrire dans toutes les écoles. Ces questions, si elles étaient bien illustrées, frapperaient les esprits. On se souviendrait forcément des solutions sans même faire l'effort de les apprendre.

 

 

 

 

LE FEU

 

Vous êtes dans un tunnel qui offre une certaine déclivité. Le feu prend dans un véhicule, une voiture, la vôtre peut-être, le train où vous vous trouvez ou bien le funiculaire.

Vous arrivez à sortir du véhicule, dans quel sens vous sauvez-vous en courant ?

1-Vers le haut ?

2--Vers le bas ?

Attention, si vous vous trompez vous êtes mort !

 

C'est ce qui est arrivé à plus de 150 skieurs, sportifs de haut niveau pour bon nombre d'entre eux, à Kaprun en Autriche, le 11 novembre 2000. Ils sont morts parce qu'ils ont pris la mauvaise direction !

 

Ce dimanche 10 juillet 2011, je regarde la télé, la 8, qui donne à 13h10 l'émission La Minute de Vérité. La catastrophe de Kaprun y est décrite par le menu. Un concours de circonstances malheureuses et des vices de fabrication font qu'un feu se déclare dans le funiculaire qui se déplace automatiquement et qui est hermétiquement clos. Il n'y a aucun moyen aux passagers de se sauver, ni de téléphoner.

L'un d'entre eux parvient à grand peine à briser une vitre de plastique très épais et douze passagers s'enfuient. Il réchapperont au feu.

Quelques minutes plus tard, la station de contrôle alertée, les portes du funiculiaire s'ouvrent, tous les passagers s'enfuient le long du tunnel. Mais ces derniers prennent la mauvaise direction, ils mourront tous.

 

Tout le monde sait qu'un feu dégage des fumées toxiques mortelles, du monoxyde de carbone en particulier. Elles se dirigent vers le haut.

Les personnes qui se trouvent dans la station à la sortie supérieure du tunnel sont asphyxiées par l'arrivée des fumées et meurent sauf une, sauvée de justesse.

Vous l'aurez compris, il faut toujours s'enfuir vers le bas.

Réponse 2.

 

Les personnes qui sont sorties du funiculaire et sont parties vers le haut n'ont fait que quelques mètres, puis sont tombées, asphyxiées, puis carbonisées.

 

Pourquoi les douze personnes qui se sont dirigées vers le bas ont-elles choisi cette direction ? Alors qu'elles s'apprêtaient à monter, l'une d'entre elles leur a crié de descendre. C'était un pompier volontaire. Lui, il savait. Et il a sauvé le groupe qui l'a suivi. Il est considéré comme un héros. Et cependant, lorsqu'il parcourt les rues de Kaprun, son coeur se serre, car il sait que dans chaque maison il manque, ici un père, là un frère ou une soeur, et d'autres encore.

 

Racontez cette histoire à ceux qui prennent des tunnels. Qu'ils sachent.

 

Et suggérez donc habilement à la directrice ou au directeur de l'école de votre enfant qu'il invite un pompier pour informer les élèves comment se comporter quand il y a le feu.

 

 

L'EAU

 

Je me souviens de cette histoire racontée lors du tsunami de 2004, et j'ai vite fait de la retrouver en ligne.

 

Quand un tsunami va se produire, l'eau de la mer se retire. Impression étrange. Ne restez pas à bader* devant le phénomène, mais sauvez-vous vite en direction de l'endroit le plus haut possible. La vague va venir en force quelques instants plus tard et provoquer la catastrophe.

 

Extrait d'un article du journal Science&Vie Junior n°203.

" Le 26 décembre 2004, Tilly une petite fille anglaise de 10 ans, était en vacances sur la plage de Maikhao, en Thaïlande, avec sa famille. Ce jour-là, Tilly s'est souvenue de ses cours de géographie sur la formation des tsunamis et elle a reconnu le danger. Grâce à elle, toute la plage et les personnes de l'hôtel voisin ont été évacuées. Alors que la catastrophe a fait près de 250 000 morts et disparus, ailleurs sur les côtes asiatiques. Sur la petite plage de Maikhao, personne n'a été tué ni blessé."

 

Comme quoi, on apprend des choses intéressantes et utiles dans les écoles anglaises !

 

*bader, dans le sens de "regarder bouche bée ce qui se passe, d'admiration parfois, mais ici de sottise, d'ignorance plutôt ! " Badauds et badaudes s'abstenir sous peine de noyade assurée !

 

 

L'étouffement

 

Étouffement par inhalation d'un corps étranger.

Fausse route (on a avalé de travers), la trachée est obstruée, on ne peut plus respirer.

Apprenez la méthode de Heimlich. (pression sur le thorax)

Il ne faut faire ce geste que lorsque la gorge de la personne est complètement obstruée : pas de son, pas de souffle, la personne devient bleue. Si l'air passe un peu il ne faut surtout ni taper dans le dos ni faire Heimlich qui pourrait contribuer à obstruer complètement.

Avant Heimlich il faut taper 3 fois dans le dos.

Appeler les secours.

C'est sur un enfant de moins de un an qu'il ne faut pas faire Heimlich, ni sur une femme enceinte.

 

Pour un bébé c'est une autre méthode.

 

Informez-vous ! Inscrivez-vous donc à un cours de secourisme et inscrivez-y aussi votre enfant. Ça va lui plaire et peut-être vous sauvera-t-il la vie !

 

 

Le syndrome de l'enfant secoué

 

Depuis le temps qu'on en parle, vous devriez savoir qu'il ne faut jamais secouer un bébé. Son cerveau, qui n'est pas fixé au crâne, s'écrase contre les parois de la boîte crânienne et les vaisseaux se rompent. Les séquelles sont épouvantables et irréversibles. Tous les handicaps sont possibles. La mort même.

 

Si vous êtes énervé, ne secouez pas votre bébé ni celui des autres. Allez plutôt vous promener.

 

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Sauvez des vies et sauvez la vôtre

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 21:37

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Dans la nuit du 19 mars 2011, à 2h45, pour distraire mon insomnie, je suis allée sur Arte par hasard et j'y ai vu un film documentaire suivi d'une discussion qui m'ont sidérée.

 

« PRÊT A JETER »  un film de Cosima Dannoritzer

Quelle naïve j'étais jusqu'alors ! Mais à un point !

Ne me dit-on pas que les ingénieurs doivent s'appliquer dans leurs merveilleuses inventions à y introduire une fragilité, une défaillance qui font que l'objet ne doit pas durer ! Les ingénieurs deviennent des destructeurs.

 

L'obsolescence programmée**,

Moteur de notre économie !

 

Cette programmation qui peut paraître insensée, révoltante au premier abord, se comprend aussitôt qu'on l'explique par l'insatiable avidité de ceux qui tiennent dans leurs mains les rênes de l'industrie et de l'économie.

Dès les années vingt !

Et les années cinquante voient la naissance de la société de consommation en Amérique. Nous ne tardons pas à être contaminés. Quel gâchis !

 

 Un produit qui ne s'use pas

est une tragédie pour les affaires.

 

On donne dans le film de multiples exemples.

Thomas Edison inventa la lampe à incandescence qui durait 2500 heures. Elle inonda le marché mondial. Mais sa vie était beaucoup trop longue au goût du « Cartel des Ampoules » !

On réduisit son temps d'éclairage à 1000 heures.

Le bas nylon fut commercialisé en 1939 par la firme DuPont de Neumours. Sa fibre était, à l'origine, d'une grande solidité. Qu'à cela ne tienne ! On y introduisit une substance bien faite pour les faire filer vite.

Plus près de nous, il a suffi que l'utilisateur d'une imprimante pète les plombs quand elle est tombée en panne. « Irréparable, lui dit-on. » Il écrit sur la toile sa déconvenue et sa colère jusqu'à ce qu'un petit malin lui fasse savoir qu'une puce se trouve dans l'appareil et qu'elle compte le nombre de tirages déterminés pour la faire tomber en panne. Voilà qu'il enlève la puce en question et l'imprimante redémarre !

Et Apple qui se vante de fabriquer des produits écologiques ! Il bride artificiellement les chargeurs iPhone. Les acheteurs d'iPhone n'ont pas été prévenus que l'iPhone avait une durée de vie limitée du fait que la batterie n'était pas prévue pour être remplacée. Une class-action a été déposée contre Apple au sujet de la batterie de la machine.

(Les class-actions sont des actions collectives d'utilisateurs US contre une société en général.)

 

"La terre est assez grande pour les besoins de tous

mais trop petite pour l'avidité de chacun"

Mahatmah Gandhi

 

L'impact sur l'environnement est désastreux. Nous n'avons pas le droit d'envoyer nos déchets en Afrique ou ailleurs, mais ils passent sans encombre les frontières quand ils sont déclarés comme matériels d'occasion ! On ne peut se retenir de frémir de dégoût et de tristesse lorsqu'on voit les déchets s'accumuler sans honte dans des pays qui ne peuvent se défendre. Imaginons les millions de tonnes de frigos, de machines à laver, de téléviseurs, d'ordinateurs et appareils en tous genres qui polluent la belle nature africaine et qui tue ses enfants.

C'est notre faute. Nous le savons. Et nous agissons comme si nous n'y pouvions rien.

 

Il faut sortir de la logique de la démesure !

 

Livres sur le sujet

-The Waste Makers de Packard Vance

-Mort d'un commis voyageur d'Arthur Miller

 

Film

-1951 L’Homme au complet blanc (The Man in the White Suit) d'Alexander Mackendrick avec le merveilleux Alec Guinness.

Le désastre social lorsque les vêtements ne s'usent plus !

 

Pour ce qui est du film « Prêt à jeter » où j'ai puisé la majeure partie de la matière de cet article, on peut se le procurer en VOD et en DVD.

Regardez deux extraits du film mis en ligne en recherchant :

Prêt à jeter Arte

 

Ce documentaire donne lieu à une vive controverse. Si vous voulez en savoir plus et lire des commentaires très divers sur le sujet, vous pouvez vous reporter à l'article "Le mythe de l'obsolescence programmée" d'Alexandre Delaigue, que vous trouverez sur "le blog d'éconoclaste". Ce sera à vous de juger.

 

*Le consumérisme

En sociologie, le consumérisme est une idéologie qui veut que la consommation de biens soit primordiale (cf. le roman Les Choses de Georges Pérec). Le consumérisme se rattache à l'idée de société de consommation et dénonce un comportement qui se donne la consommation, voire la surconsommation, pour finalité.

Cf.  Alain Soral analyste sociologue, Emmanuel Todd, économiste, Bernard Stiegler, philosophe.

L'association américaine "Buy_Nothing_Day", les associations françaises "Casseurs de pubs" ou "Journée sans achat" dénoncent la surconsommation.

 

**L'obsolescence programmée

C'est le fait de produire un bien en prévoyant le moment où il ne sera bon qu'à jeter.

 

<< 129 Délires sur la folie du consumérisme + « Prêt à jeter » l'obsolescence programmée

 

Ajout du 23 avril 2013

Enfin ! On s'émeut de l'obsolescence programmée. L'heure est à la réparation des objets en panne. mais encore faut-il pouvoir réparer. Certains objets sont fabriqués de telle sorte qu'ils ne peuvent pas se démonter.

On remarque qu'il se vend de plus en plus de pièces détachées. C'est bon signe, signe qu'on veut faire des économies.

Le gouvernement veut mettre en place l'interdiction de fabriquer des objets qu'on ne puisse pas réparer et obliger le fabricant à mettre à disposition les pièces détachées nécessaires. Et peut-être les garanties de deux ans seront-elles prolongées à cinq ans.

Une bonne nouvelle ! Bricoleurs, à vos tourne-vis et à vos marteaux !

Entendu aujourd'hui au journal de 13 heures de France 2

 

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